On défend mieux et de loin, une situation que l’on connait bien, pour l’avoir personnellement vécue.
Nos territoires seront mieux servis par des députés qui vivent au quotidien, les difficultés du Congo profond de tous les jours, et qui sont ainsi motivés d’orienter, en connaissance de cause, l’action de l’Exécutif en faveur de nos villages, pour une amélioration rapide des conditions de vie de nos concitoyens.
Des députés artisans du développement de nos territoires, qui demanderaient des tracteurs agricoles, lorsqu’il leur sera proposé des jeeps 4×4 de ville. Le pays a besoin d’un état d’esprit différent dans notre Assemblée Nationale et dans notre Gouvernement. Un état d’esprit plus altruiste que la mentalité actuelle des politiciens de la capitale, un tantinet égocentrique.
Mieux. La recherche de solutions à nos défis nationaux serait plus enrichie par la variété des points de vue différents, reflétant les perspectives de nos territoires. Nous pourrions ainsi voir nos villages se doter plus rapidement de grandes exploitations agricoles, de belles résidences, des usines de transformation, l’Internet par satellite et j’en passe !
La population congolaise devrait apprendre à faire un choix politique pertinent, celui des vrais acteurs de transformation rapide de son niveau de vie réel.
Plusieurs députés actuels sont issus de leurs milieux respectifs, mais une fois à kin, ils changent. Une approche systémique devrait être considéré de façon à attaquer les facteurs qui influencent leur comportement
En effet. Une approche systémique éclairera davantage tous les éléments qui conduisent au comportement actuel. Pour mieux les circonscrire.
Un de ces éléments semble être l’attrait qu’exerce la « carrière politique » en RDC. En plus de la notoriété, du prestige, des revenus et d’une certaine vraie autorité que confère toute fonction politique, partout, il y a, en RDC, les avantages indus, démesurés et non raisonnables que s’accorde la classe politique congolaise, toutes tendances confondues. Dans un pays où la grande majorité de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté !
Tant que 90% de « riches » congolais le seront par la politique et non via l’entreprenariat ou d’autres activités personnelles, tant qu’on ne cassera pas cette cynique échelle sociale par la politique, pour la remplacer par l’enrichissement grâce à l’exploitation structurée de nos énormes ressources naturelles, il sera très difficile de réduire le nombre inconsidéré des candidats aux élections politiques. C’est ce que je pense. Mais, je me trompe peut-être !
C’est l’idéal! Éduquons la population à prendre conscience de son pouvoir électoral
Notre population a vraiment besoin de cette éducation politique, même si elle croit déjà l’avoir. Afin d’exercer son pouvoir électoral avec plus de discernement, sur la qualité de la défense des intérêts de nos communautés, par notre représentation politique. Les partis politiques devraient beaucoup y travailler. Mais hélas …