La RDC semble être très faible en résolution des problèmes. En exemple, la situation des embouteillages monstres qui réduit la productivité de tous les Kinois, ou l’insalubrité scandaleuse de Kinshasa, ou encore la corruption dénoncée aux élections sénatoriales et des gouverneurs de province.
Tout le monde connait ces situations préoccupantes. Tout le monde s’en plaint. Mais rien d’immédiat et de substantiel n’est fait pour les contrer, un tant soit peu !
Et même lorsque l’on s’attaque aux problèmes, on le fait souvent de façon très bureaucratique et peu efficace : constitution des commissions de travail, tenue de nombreuses réunions, avec beaucoup de participants chasseurs de per diem, recommandation de création de nouvelles structures administratives ad hoc, comme s’il n’y avait pas déjà d’autres services responsables des questions examinées.
Quand une telle nouvelle structure est mise en place, sa priorité devient son installation, ses bureaux, jeeps, PCA, DG, DGA et leurs avantages excessifs sans aucun rapport avec le résultat produit, etc. Toujours sans aucune urgence pour la résolution du problème, qui s’empire dans l’entretemps.
Le livrable courant de nos nouvelles structures administratives est un programme ou une stratégie, dont la mise en œuvre nécessite un long délai et des grands moyens. Sans une petite solution pratique immédiate quelconque. Que du temps perdu !
Pour les embouteillages de Kinshasa par exemple, les livrables que nous connaissons sont le PDTK, le Plan Directeur des Transports urbains de Kinshasa, évalué à USD 32 milliards, adopté depuis 2019, et le projet Tshilejelu, dans sa partie de construction de routes à Kinshasa.
Alors qu’en entreprise, où la culture de résolution des problèmes est forte, dès qu’une situation néfaste est détectée, les bonnes pratiques demandent que des dispositions palliatives soient prises immédiatement, pendant que l’on recherche les causes racines du problème, et leur solution définitive appropriée, en utilisant la panoplie des techniques de résolution efficace des problèmes.
Ces solutions palliatives doivent être à coût réduit et avoir le plus grand impact positif possible sur les personnes et les processus de fonctionnement affectés. Leur objectif étant de réduire les pertes, d’éviter que la situation ne s’empire et de créer une dynamique de correction de la faiblesse, une dynamique qui sensibilise et fait réagir toutes les fonctions de l’entreprise, chacune dans son secteur.
Ces solutions suivent le principe bien connu selon lequel, des petits changements positifs, faits en grand nombre et dans tous les secteurs, produisent souvent de grands résultats durables. L’amélioration continue partout… Avec cette approche holistique, tous les facteurs qui alimentent le problème sont ainsi relevés et des solutions de leur mitigation apportées, partout où cela est possible.
Notre suggestion est donc de voir le gouvernement devenir plus exigeant et demander de compte à tous les Services Publics concernés quand un problème important se pose, afin que chacun d’eux sorte de l’inaction, tant il y a des choses qui vont de travers dans le pays.
Nous devons prendre l’habitude de contrer immédiatement tout problème qui commence, et ce, par toutes les administrations concernées.
Que ferait-on pratiquement, par exemple, pour les embouteillage à Kinshasa ? Nous partagerons avec vous quelques idées de solutions palliatives immédiates, dans notre prochaine livraison, dans les jours qui viennent.
J attend de connaitre ce que tu proposes comme solution palliative pour mettre fin a l embouteillage
Et voila. J’ai donné quelques exemples de solutions palliatives hier.